Une Médecine Millénaire

Les origines de la médecine ayurvédique s’ancrent dans les vedas, hymnes sacrés diffusés oralement dans l’Antiquité. Les vedas constituent un élément fondateur de la spiritualité indienne. Ils associaient chants sacrés et actions rituelles pour soigner les maux et purifier I’âme. Leur transcription en sanskrit au cours du 1er millénaire avant notre ère a permis que les principes et découvertes des scientifiques de l’époque soient largement appliqués en Inde et même portés jusqu’en Grèce antique. Nourrie au fil des siècles par diverses influences (tibétaines, perses, chinoises et grecques), l’ayurvéda n’a cessé d’évoluer depuis les textes fondateurs. Considérée en Inde comme une médecine à part entière, elle y exerce toujours une forte influence et s’associe à la médecine moderne pour guérir de nombreuses pathologies

Une vision holistique de * l’individu *

Depuis toujours, les enseignements ayurvédiques n’ont qu’un seul objectif: améliorer l’état de conscience de l’individu. Cet état de conscience ne s’obtient qu’en préservant la force de vie qu’il détient. En sanskrit, veda peut être traduit par « connaissance » et ayur par « vie». Préserver ce capital nécessite de conserver un équilibre en toute chose, en fonction de sa nature, de ses potentiels, de son mode de vie et de son environnement. C’est pourquoi la médecine ayurvédique se compose d’un ensemble de règles et de conseils adaptés à chaque personne pour guérir une pathologie ou au contraire préserver sa bonne santé. Dans cette vision holistique, où chaque être est profondément relié à la Terre, aux astres et aux autres êtres vivants, la dimension symbolique est importante. Les médecins ayurvédiques partent du postulat que des énergies circulent à travers I’univers comme à travers tout être vivant. Elles sont au nombre de cinq, dépendantes l’une de l’autre : l’Ether, la plus subtile, l’Air impalpable, le Feu ascendant et insaisissable, I’Eau sans forme mais palpable, la Terre enfin, la plus stable, la plus lourde.